Éducatec Éducatice : retour sur la conférence AFDET du vendredi 26/11/2021

Jean-Luc DÉJEANS, Secrétaire Général adjoint de l’AFDET a le plaisir d’ouvrir cette conférence en faisant une rapide présentation de l’AFDET illustrée par le PPT téléchargeable ici. Il informe des statuts et des objectifs de l’AFDET et de la nouvelle mission confiée par le gouvernement en qualité d’animateur du dispositif « 1 jeune 1 mentor ». Il présente aussi l’implantation nationale de l’AFDET, ses principales missions d’information de et de pilotage de projets. Plus précisément et en ce qui concerne l’Ile de France, il développe le fonctionnement régional et informe de la disponibilité des équipes par l’entremise du site internet régional que vous consultez à cet instant.

Puis il passe la parole à Viviane DERIVE, Déléguée régionale de l’AFDET pour la présentation du thème de la conférence, dont vous pouvez télécharger le contenu.

Notre premier intervenant est M. Jean-Luc PEUVRIER, Président de la société STRATICE. Appuyé du PPT téléchargeable ici, il nous livre en premier lieu un historique mettant en perspective l’évolution des pratiques professionnelles et attire notre attention  sur le fait que les évolutions technologiques peuvent souvent modifier, voir transformer nos pratiques professionnelles, mais pas systématiquement. Ainsi la formation reste depuis des siècles un acte de transmission d’humain à humain. Ces même évolutions transforment plus systématiquement notre société, donc notre « vivre ensemble ». En ce qui concerne en particulier le secteur professionnel de la formation, la digitalisation, forcée par la loi de 2018 et surtout par l’arrivée du Covid, a contraint notre société, donc notre secteur professionnel, a distancier nos relations tout en les maintenant. Il n’était en effet pas possible de cesser l’acte de formation envers nos cadets. Pour cela nous avons tous inventé, voir « bricolé » des solutions techniques en l’attente de la mise en œuvre de véritables stratégies.

Pour l’avenir et dans un contexte de marché, le secteur de la formation va pouvoir bénéficier d’importants investissements gouvernementaux par l’entremise du Haut-Commissariat aux Compétences. Ces investissements cibleront en particulier les matériels, logiciels, l’ingénierie et le développement des compétences.Cette mise en œuvre opérationnelle nécessitera de disposer de temps ainsi que d'un accompagnement au changement fort, tout en tenant compte de l’urgence à agir et à développer de nouveaux  progiciels et/ou de nouveaux écosystèmes.

A la suite de cette première intervention, la parole est donnée à M. Samuel DERVIER, Chargé d’affaires au sein de la société YMAG, spécialisée de la création et intégration de logiciels dédiés à la gestion des organismes de formation. M. DERVIER illustre son propos du PPT téléchargeable ici. Il nous fait une présentation historique de l’évolution des systèmes d’information en général, et en particulier en ce qui concerne notre secteur professionnel. La présentation des nombreuses possibilités offertes actuellement par leur produit phare fait démonstration de l’évolution très significative des services offerts et laisse entrevoir de quoi sera fait l’avenir de nos pratiques professionnelles. Il développe ainsi  la situation de l’évolution du zéro papier » vers la dématérialisation des flux d’information, le fait de passer de l’envoi de documents pdf à celui de l’envoi de simple flux d’informations. Il attire aussi notre attention sur la convergence des processus administratifs et pédagogiques au sein des organismes de formation ainsi que sur la nécessité croissante de former des référents digitaux au sein des établissements et organismes de formation. Concernant les référentiels de formation, il insiste sur la nécessité  de nommer les référentiels de compétences utilisés car la même compétence formation peut être mise en œuvre dans différentes formations au même moment pour différents publics.

Ce sont ensuite Mrs Cyrille MAREKWICA et David MARKOWICZ, respectivement DDFPT au Lycée polyvalent Léonard de Vinci de Levallois-Perret (92300) et Responsable de formation au CFA Stephenson à Paris (75018) qui nous font part de leurs expériences personnelles. Par leurs propos ils confortent et illustrent les exposés précédents. Pour exemple, la difficulté de l’enseignant à corriger ses copies envoyées par ses élèves dans des formats numériques variés, ou encore le fait de pouvoir organiser des réunion ou conseils de classe en mode hybride, c’est à dire avec une partie des personnels sur site et une autre partie en d’autres lieux. Ou encore, le fait d’avoir maintenu un cours pour des élèves présents alors que l’enseignant était « absent ». Ou encore, en situation CFA, le fait de pouvoir obtenir la présence en réunion de maitres d’apprentissages qui jusqu’ici ne pouvaient jamais trouver la disponibilité nécessaire.

En conclusion, des échanges riches et les remerciements de l’AFDET aux intervenants pour leur disponibilité et la qualité de leurs interventions. Nous vous disons : « A bientôt ! »

Jean-Luc Déjeans